Sans précédent, cette situation nous oblige, en tant que psychanalystes mais avant tout en tant que citoyens. A rester chez nous. A penser la situation, les réaménagements qu'elle implique.
Beaucoup d'interrogations circulent quant à la conduite à tenir pour nos patients.
Nous avons beaucoup à apprendre de cette période. Nous devons montrer notre capacité à adapter nos pratiques sans pour autant perdre de vue l'importance du processus transféro-contre-transférentiel.
Le cadre, c'est nous. Mais comment penser le cadre quand tous nos repères sont bouleversés. Ne pas céder à la panique pour maintenir notre présence et notre pensée.
La majeure partie d'entre nous, ont opté pour les consultations par téléphone ou visio. Comment penser ce cadre exceptionnel, l'intimité que produit la voix, les questions de confidentialité ? Que dire des fantasmes de contagion et la rencontre avec les terreurs archaïques de chacun ? Autant de chantiers plus que jamais essentiels à creuser, occasion nouvelle de réinventer notre pratique et de préserver ce qui la fonde.
C'est pourquoi nous lançons un "défi d'écriture" ! Ecrivez sur cette période, envoyez-nous ce que cette situation inédite vous évoque et vous inspire.
N'hésitez pas à nous les adresser à cette adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Prisonniers des circonstances collectives actuelles, il nous a été annoncé que nous recevrions bientôt des sauf-conduits permettant de nous retrouver substantiellement, avec le contact de nos corps, en 2021. Des vaccins s'acheminent, à la fois proches et lointains ; la concrétude étant en conflit avec l’abstraction. Assoiffés, nous...
Comme un été suspendu entre deux temps : confinement d'abord et aujourd'hui inquiétude du reconfinement, nous laissent dans un temps suspendu pendant cette période.
Ce temps qui ne passe pas, pour reprendre l'expression de J-B.Pontalis, permet-il des retours féconds sur la mémoire et la pensée, nos fantasmes et nos rêves ?
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Partout s’élèvent des citoyens en colère, en mouvements peu organisés, aux revendications parfois contradictoires. En plus des grèves actuelles, on peut penser aux “gilets jaunes”, aux manifestations pour le climat, aux tenants du Brexit, aux citoyens qui élisent des gouvernements populistes aux promesses intenables, et plus...
Mot d'ordre : Restez chez vous !
Publié le 17/03/20Sans précédent, cette situation nous oblige, en tant que psychanalystes mais avant tout en tant que citoyens. A rester chez nous. A penser la situation, les réaménagements qu'elle implique.
Beaucoup d'interrogations circulent quant à la conduite à tenir pour nos patients.
Nous avons beaucoup à apprendre de cette période. Nous devons montrer notre capacité à adapter nos pratiques sans pour autant perdre de vue l'importance du processus transféro-contre-transférentiel.
Le cadre, c'est nous. Mais comment penser le cadre quand tous nos repères sont bouleversés. Ne pas céder à la panique pour maintenir notre présence et notre pensée.
La majeure partie d'entre nous, ont opté pour les consultations par téléphone ou visio. Comment penser ce cadre exceptionnel, l'intimité que produit la voix, les questions de confidentialité ? Que dire des fantasmes de contagion et la rencontre avec les terreurs archaïques de chacun ? Autant de chantiers plus que jamais essentiels à creuser, occasion nouvelle de réinventer notre pratique et de préserver ce qui la fonde.
C'est pourquoi nous lançons un "défi d'écriture" ! Ecrivez sur cette période, envoyez-nous ce que cette situation inédite vous évoque et vous inspire.
N'hésitez pas à nous les adresser à cette adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Transit 21

La clinique de l'entre deux

Ce temps qui ne passe pas, pour reprendre l'expression de J-B.Pontalis, permet-il des retours féconds sur la mémoire et la pensée, nos fantasmes et nos rêves ?
Un...
Y a-t-il un joker dans la salle ?
