Le colloque de la revue Cliniques et des Débats en Psychanalyse, « Penser l’Agir » se tiendra le Vendredi 12 Octobre 2018 à l'Université Toulouse III - Paul Sabatier, Auditorium Marthe Condat - 118 route de Narbonne à Toulouse.
Argument :
« Penser l'agir… Comme un impératif posé au praticien qui dit combien les manifestations agies et le recours au comportement sont souvent vécus comme des cailloux dans la chaussure, des menaces de ruptures qui planent sur les traitements psychiques qu'ils soient en cabinet ou en institution... Pourtant, nombre de réflexions psychanalytiques ont ouvert la voie à une perception de l'agir non pas seulement comme un empêchement mais aussi comme le matériel même du travail clinique, un matériel à traduire le plus souvent, dont l'écoute attentive est susceptible de révéler sa fonction transformatrice. Les représentations des praticiens sur les manifestations agies qui surgissent dans l'alchimie transféro-contre-tranférentielle se sont à cet égard considérablement modifiées. À cet égard, ce qui relevait, du côté du patient, du seul déficit de représentation, de l'ordre du court-circuit, en un mot de la décharge, ou bien, du côté du praticien, d'une « faute » au regard de la méthode, intéresse les psychanalystes et plus généralement les équipes de soin d'une nouvelle façon : outre ses aspects de décharge parfois insensée, l'agir peut aussi intervenir en compensation d'une représentation manquante, et l'économie de son écoute, donner la chance à une représentation d'advenir, fût-ce une représentation d'attente. Aux cliniques des limites, lorsque corps et actes deviennent les messagers privilégiés de l'histoire du sujet, les manifestations agies sont parfois la seule porte d'entrée vers une rencontre thérapeutique. Dans ce contexte, à ces commencements-là, c'est bien l'acte qui domine la scène clinique…
Penser, agir… Ce sont aussi deux activités humaines qui évoquent une rythmicité processuelle apparemment dissonante. Voilà presqu'une contradiction d'intérêt psychique qui se trouve convoquée dans cette liaison. C'est pourtant en mettant en perspective cette antinomie que Freud conclut Totem et Tabou, et initie l'interrogation toujours actuelle sur les différentes fonctionnalités de l'acte dans le champ psychothérapeutique.
À la faveur de la parution de « Penser l'agir » porté par les Débats en Psychanalyse (PuF) et de deux numéros de la revue Cliniques, Paroles de praticiens en Institutions (érès) sur ce même thème d'une inépuisable actualité, les deux équipes éditoriales de ces publications s'associent aujourd'hui le temps d'un colloque et proposent cette journée de travail sous le signe d'un dialogue entre praticiens et équipe de soin exerçant de part et d'autre des murs de l'institution, entre psychanalystes sans divan et psychanalystes en cabinet. »
Intervenants, discutants et présidents de table ronde : Marc BABONNEAU, Garance BELAMICH, Bernard BENSIDOUN, Elisabeth CASTELLS-MOURIER, Charlotte COSTANTINO, Laurent DANON-BOILEAU, Paul DENIS, Catherine DUCARRE, Christophe FERVEUR, Marie-Laure LEANDRI, Elyse LINDE, Anne MAUPAS, Daniel METGE, Jacques MIEDZYRZECKI, Sylvain MISSONNIER, Gérard PIRLOT, Rémy PUYUELO, Jean-Philippe RAYNAUD, Anaïs RESTIVO-MARTIN, Christine SAINT PAUL LAFFONT, Mariane VEILLEUX, Gabrielle VIENNET.
Vous pouvez vous inscrire dès à présent à l'adresse suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou via le site des Editions Eres https://www.editions-eres.com/journees-etudes/30
Les Rencontres Cinéma et psychanalyse proposent trois fois dans l'année une projection suivie d'un débat en présence du réalisateur. Pour notre prochaine rencontre, nous avons demandé à Louis-Do de Lencquesaing de venir nous présenter La sainte famille son second long métrage dans lequel il incarne le personnage principal.
Il y a maltraitance quand le fort abuse de sa force pour faire souffrir le faible sans courir lui-même de risques.
Le terme est le plus communément utilisé lorsque la victime est un enfant, et l’agresseur un adulte, profitant de sa force pour infliger coups, tortures et parfois la mort. L’enfant peut aussi être maltraité par...
Il est des pays dont on a entendu parler, de loin... Il en est aussi de certains livres et de personnes dont le nom nous dit bien quelque chose sans pour autant que l’on fasse un pas décisif pour les rencontrer. Tout cela pourrait bien convenir à la pensée souvent complexe de W.R. Bion, à la lointaine conférence qui porte son nom...

"Penser l'agir" - Toulouse, Vendredi 12 Octobre 2018
Publié le 05/09/18Le colloque de la revue Cliniques et des Débats en Psychanalyse, « Penser l’Agir » se tiendra le Vendredi 12 Octobre 2018 à l'Université Toulouse III - Paul Sabatier, Auditorium Marthe Condat - 118 route de Narbonne à Toulouse.
Argument :
« Penser l'agir… Comme un impératif posé au praticien qui dit combien les manifestations agies et le recours au comportement sont souvent vécus comme des cailloux dans la chaussure, des menaces de ruptures qui planent sur les traitements psychiques qu'ils soient en cabinet ou en institution... Pourtant, nombre de réflexions psychanalytiques ont ouvert la voie à une perception de l'agir non pas seulement comme un empêchement mais aussi comme le matériel même du travail clinique, un matériel à traduire le plus souvent, dont l'écoute attentive est susceptible de révéler sa fonction transformatrice. Les représentations des praticiens sur les manifestations agies qui surgissent dans l'alchimie transféro-contre-tranférentielle se sont à cet égard considérablement modifiées. À cet égard, ce qui relevait, du côté du patient, du seul déficit de représentation, de l'ordre du court-circuit, en un mot de la décharge, ou bien, du côté du praticien, d'une « faute » au regard de la méthode, intéresse les psychanalystes et plus généralement les équipes de soin d'une nouvelle façon : outre ses aspects de décharge parfois insensée, l'agir peut aussi intervenir en compensation d'une représentation manquante, et l'économie de son écoute, donner la chance à une représentation d'advenir, fût-ce une représentation d'attente. Aux cliniques des limites, lorsque corps et actes deviennent les messagers privilégiés de l'histoire du sujet, les manifestations agies sont parfois la seule porte d'entrée vers une rencontre thérapeutique. Dans ce contexte, à ces commencements-là, c'est bien l'acte qui domine la scène clinique…
Penser, agir… Ce sont aussi deux activités humaines qui évoquent une rythmicité processuelle apparemment dissonante. Voilà presqu'une contradiction d'intérêt psychique qui se trouve convoquée dans cette liaison. C'est pourtant en mettant en perspective cette antinomie que Freud conclut Totem et Tabou, et initie l'interrogation toujours actuelle sur les différentes fonctionnalités de l'acte dans le champ psychothérapeutique.
À la faveur de la parution de « Penser l'agir » porté par les Débats en Psychanalyse (PuF) et de deux numéros de la revue Cliniques, Paroles de praticiens en Institutions (érès) sur ce même thème d'une inépuisable actualité, les deux équipes éditoriales de ces publications s'associent aujourd'hui le temps d'un colloque et proposent cette journée de travail sous le signe d'un dialogue entre praticiens et équipe de soin exerçant de part et d'autre des murs de l'institution, entre psychanalystes sans divan et psychanalystes en cabinet. »
Intervenants, discutants et présidents de table ronde : Marc BABONNEAU, Garance BELAMICH, Bernard BENSIDOUN, Elisabeth CASTELLS-MOURIER, Charlotte COSTANTINO, Laurent DANON-BOILEAU, Paul DENIS, Catherine DUCARRE, Christophe FERVEUR, Marie-Laure LEANDRI, Elyse LINDE, Anne MAUPAS, Daniel METGE, Jacques MIEDZYRZECKI, Sylvain MISSONNIER, Gérard PIRLOT, Rémy PUYUELO, Jean-Philippe RAYNAUD, Anaïs RESTIVO-MARTIN, Christine SAINT PAUL LAFFONT, Mariane VEILLEUX, Gabrielle VIENNET.
Vous pouvez vous inscrire dès à présent à l'adresse suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou via le site des Editions Eres https://www.editions-eres.com/journees-etudes/30
Cinéma et psychanalyse - La sainte famille de Louis-Do de Lencquesaing - Mercredi 7 Octobre 2020

Maltraitances au psychodrame

Le terme est le plus communément utilisé lorsque la victime est un enfant, et l’agresseur un adulte, profitant de sa force pour infliger coups, tortures et parfois la mort. L’enfant peut aussi être maltraité par...
L’expérience truculente de Bion à Marrakech, la conférence qui en appelle à la poésie et aux monstres pour rendre hommage à la psychanalyse !
