Comment penser un traitement en fonction de son après ? Pourquoi la perspective d’une une de traitement est-elle indispensable ?
Dès son engagement, un traitement est pensé en fonction de son après : que ce soit une psychothérapie individuelle, un psychodrame, un petit groupe thérapeutique, une prise en charge institutionnelle, un traitement orthophonique, une aide psychopédagogique ou un abord psychomoteur.
Le commencement d’une entreprise thérapeutique est indissociable de la représentation de sa fin et de ses suites. L’indication de tout traitement comporte une évaluation soigneuse de ses conditions de possibilité et de terminaison. Le texte de Sigmund Freud « L’analyse finie et l’analyse infinie » (1937) est un guide pour penser nos interventions qui montre que les perspectives d’une fin et d’un après sont indispensables : un traitement interminable mériterait-il d’être considéré comme thérapeutique ?
Même quand nos engagements thérapeutiques sont médiatisés par une approche spécique, ils comportent toujours un mouvement dynamique, adossé à l’investissement réciproque des personnes qu’ils impliquent, avec la dimension du transfert et du contre-transfert que ces investissements engagent.
LES DIRECTEURS DE L'OUVRAGE :
Jacques Angelergues est psychiatre, psychiatre d’enfants, psychanalyste (S.P.P.).
Sarah Bydlowski est psychiatre d’enfants, psychanalyste (Institut, S.P.P.), enseignant-chercheur HDR. Chef de service du Département de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent de l’Association de Santé Mentale du 13e arrondissement de Paris. Laboratoire Psychologie Clinique, Psychopathologie, Psychanalyse, Université de Paris.
Pierre Denis est psychologue-psychanalyste (SPP).
LES AUTEURS :
Jacques Angelergues, Brigitte Bernion, Sarah Bydlowski, Catherine Chabert, Pierre Denis, Dominique Deyon, Pascale Jeanneau-Tolila, Véronique Laurent, Anne Maupas, Michel Ody, Isabelle Prat-Maupu, Rémy Puyuelo, Lisa Résaré, Sylvie Robel
ISBN : 978-2-84835-731-7 14,5 x 21 cm - 160 pages - 18 € EN LIBRAIRIE LE 5 JANVIER 2022
C’est sans conteste avec une grande subtilité que Jean François Chiantaretto nous invite à explorer ce qui est au cœur même de la relation analytique ; à savoir le rapport intime que l’analyste entretient avec lui-même au cours de la séance, non pas bien sûr par excès de zèle égocentrique mais pour développer son interlocution...
Archéologie : le mot est emphatique en l’occurrence, et il faut l’entendre ici comme l’activité de deux néophytes, archéologues en herbe qui, « sur le terrain » (au moins est-ce authentiquement le leur) rencontrent des objets de toutes sortes, des mélanges de pièces antiques et de fragments d’un « passé » immédiat. Mélanges,...
« L’époque est sombre. Ce n’est heureusement pas mon devoir de l’éclairer. » Ces mots adressés par Freud à Arnold Zweig datent de mai 1935, quelques années, donc, après avoir écrit "Psychologie des masses et analyse du moi", "L’avenir d’une illusion", "Malaise dans la culture et Pourquoi la guerre ?". Autant dire qu’il...
Article de : Jacques Angelergues, Sarah Bydlowski et Pierre Denis

Les fins de traitement
Publié le 15/12/21Comment penser un traitement en fonction de son après ? Pourquoi la perspective d’une une de traitement est-elle indispensable ?
Dès son engagement, un traitement est pensé en fonction de son après : que ce soit une psychothérapie individuelle, un psychodrame, un petit groupe thérapeutique, une prise en charge institutionnelle, un traitement orthophonique, une aide psychopédagogique ou un abord psychomoteur.
Le commencement d’une entreprise thérapeutique est indissociable de la représentation de sa fin et de ses suites. L’indication de tout traitement comporte une évaluation soigneuse de ses conditions de possibilité et de terminaison. Le texte de Sigmund Freud « L’analyse finie et l’analyse infinie » (1937) est un guide pour penser nos interventions qui montre que les perspectives d’une fin et d’un après sont indispensables : un traitement interminable mériterait-il d’être considéré comme thérapeutique ?
Même quand nos engagements thérapeutiques sont médiatisés par une approche spécique, ils comportent toujours un mouvement dynamique, adossé à l’investissement réciproque des personnes qu’ils impliquent, avec la dimension du transfert et du contre-transfert que ces investissements engagent.
LES DIRECTEURS DE L'OUVRAGE :
Jacques Angelergues est psychiatre, psychiatre d’enfants, psychanalyste (S.P.P.).
Sarah Bydlowski est psychiatre d’enfants, psychanalyste (Institut, S.P.P.), enseignant-chercheur HDR. Chef de service du Département de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent de l’Association de Santé Mentale du 13e arrondissement de Paris. Laboratoire Psychologie Clinique, Psychopathologie, Psychanalyse, Université de Paris.
Pierre Denis est psychologue-psychanalyste (SPP).
LES AUTEURS :
Jacques Angelergues, Brigitte Bernion, Sarah Bydlowski, Catherine Chabert, Pierre Denis, Dominique Deyon, Pascale Jeanneau-Tolila, Véronique Laurent, Anne Maupas, Michel Ody, Isabelle Prat-Maupu, Rémy Puyuelo, Lisa Résaré, Sylvie Robel
ISBN : 978-2-84835-731-7 14,5 x 21 cm - 160 pages - 18 € EN LIBRAIRIE LE 5 JANVIER 2022
"La perte de soi" de Jean François Chiantaretto

La technique analytique - Une archéologie

Editorial Présent de la psychanalyse n°7
