Pour une psychanalyse contemporaine : Résultats, Idées, Problèmes

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Pour une psy­cha­na­lyse contem­po­raine, comme un mani­feste que nous reven­di­quons, à la suite du congrès de la Fédé­ra­tion euro­péenne de Psy­cha­na­lyse (FEP) qui a eu lieu en Avril 2017 à La Haye, autour du thème  » Fami­liar and Unfa­mi­liar ». L’é­quipe des Enfants de la Psy­cha­na­lyse y était et s’est retrou­vée dans le vif du sujet, de par son impli­ca­tion sur Inter­net et les réseaux sociaux.

Lors du congrès il a été ques­tion de thèmes d’actualité inter­ro­geant la façon de pen­ser et de se posi­tion­ner dans l’air du temps : com­ment trai­ter cette dia­lec­tique continuité/ dis­con­ti­nui­té, familier/étranger, qui est au coeur de la rela­tion à l’in­cons­cient et à la psy­cha­na­lyse, dans le contexte socio-poli­tique actuel ?
« Fami­liar and Unfa­mi­liar » résonne en effet for­te­ment avec l’expérience cli­nique venant de la vio­lence contem­po­raine. Com­ment pen­ser la cli­nique des réfu­giés et des deman­deurs d’asile qui ont tant aug­men­té en nombre et inter­roge la rela­tion à l’étranger ?
Il a aus­si été ques­tion des effets du ter­ro­risme et du dur­cis­se­ment des poli­tiques, la réflexion psy­cha­na­ly­tique rap­pe­lant la pré­sence de l’é­tran­ger en tout un cha­cun. Mais aus­si com­ment pen­ser le deve­nir ter­ro­riste avec les outils de la psy­cha­na­lyse ?

Sur une autre ligne, nous avons aus­si assis­té à des débats figu­rant les contours d’un ave­nir connec­té ou non pour les psy­cha­na­lystes. Inter­net, Face­time, séances sur Skype ou télé­phones por­tables…, ces chan­ge­ments des codes de com­mu­ni­ca­tions qui modi­fient  la rela­tion patients/analystes  : trans­gres­sions ou nou­velles oppor­tu­ni­tés pour redé­fi­nir notre cadre et offrir un nou­vel espace de créa­ti­vi­té à notre dis­ci­pline. 
Quelle image cir­cule de la psy­cha­na­lyse dans ces nou­veaux codes, faut-il faire du mar­ke­ting, se plier à ces nou­velles formes de com­mu­ni­ca­tion mais aus­si d’exis­tence ? Et est-ce envi­sa­geable sans pour autant renier ce qui ferait notre spé­ci­fi­ci­té ?
Com­ment pen­ser en tant que psy­cha­na­lystes ces ques­tions sans tom­ber dans le piège de l’orthodoxie (peur du chan­ge­ment), ni de l’hétérodoxie (déni de ques­tions pro­fondes) ?
Encore une réso­nance forte avec les ques­tions que se posent les Enfants de la Psy­cha­na­lyse et que nous vous enga­geons à pour­suivre acti­ve­ment avec nous…

Et tant qu’il y aura des psy­cha­na­lystes, il y aura des débats et ici on en par­le­ra !