Prisonniers des circonstances collectives actuelles, il nous a été annoncé que nous recevrions bientôt des sauf-conduits permettant de nous retrouver substantiellement, avec le contact de nos corps, en 2021. Des vaccins s’acheminent, à la fois proches et lointains ; la concrétude étant en conflit avec l’abstraction. Assoiffés, nous ne savons pas si l’oasis à l’horizon est une hallucination. Après avoir décidé avec son jeune frère de rejoindre Athènes de façon imprévue, Freud, face à l’Acropole fera l’expérience de trouver au dehors et dans le présent ce qu’une partie de lui ne croyait pas malgré sa culture venant des livres. Les infos prometteuses nous conduisent au clivage entre le croire ou le pas croire. Les américains le vivent avec leur président Donald Tramp qui malgré le fait d’avoir été viré est toujours là.
Dans le film Casablanca (en français Maison Blanche) de Michael Curtiz, les personnages sont dans une situation de transit en attente de leur laisser-passer… Rick, interprété par Humphrey Bogart se retrouve aussi dissocié entre croire ou ne pas croire, à la résistance. C’est en passant par des retrouvailles avec son ex, Ingrid Bergman accompagnée par son mari héros-résistant, et réveillant son passé et sa douleur, qu’il quittera la neutralité anesthésique, et s’engagera… As time goes by