Une nuit, vous avez fait taire les chants ‚
Et bradé les battements
Des enfants de Paris.
Une nuit.
Une nuit.
Mais Paris se relève
D’un tambour plus puissant.
Pensiez- vous assombrir
La ville des lumières
Par la peur et le sang ?
Pensiez-vous courber les notes
Des musiques de vie
Qui cascadent nos esprits ?
Non !
Car si les cordes tremblent
C’est que les guitares dressent
Nos accords réunis.
Et si les éclats percent
C’est le rire et l’espoir
Que vous haïssez tant !
Si les stylos s’inclinent
C’est pour écrire les mots
Qui vous sont interdits.
Et si les corps ploient
C’est pour danser encore
Sous vos feux ébahis.
Et danser encore.
Et encore.
Samuel Zittoun