Avant de tenter quelques réponses à cette question, demandons-nous pourquoi intéresser un enfant à son fonctionnement psychique. La possibilité de se tourner vers soi-même nous paraît être le plus sûr moyen de composer avec les exigences pulsionnelles sans subir leur force agissante, d’une part, et de faire face aux contraintes de la réalité extérieure sans y réagir immédiatement, d’autre part. Cette possibilité n’est pas synonyme d’un état de repli, mais procède plutôt de l’élaboration d’une position tierce entre deux pôles que tout oppose. Pour ce faire, l’enfant doit pouvoir disposer d’un théâtre interne (le moi) sur la scène duquel les conflits liés à cette opposition peuvent se déployer à l’envi. On comprend que ce théâtre sera le lieu privilégié pour que l’enfant puisse commercer avec ses objets internes lorsque la réalité ne répond pas à ses attentes. Faute d’un tel dispositif, lesdits conflits tendent à s’exporter sur la scène relationnelle au risque d’engendrer nombre de difficultés.
Intéresser l’enfant à son fonctionnement psychique est une façon de l’aider à façonner ce théâtre ou à en ouvrir les portes, à y mettre en scène et à y jouer des intrigues diverses et variées. Bien entendu, notre technique psychanalytique et le cadre de nos traitements seront différents selon qu’il s’agira de construire le théâtre ou de transformer des scénarios dont la fixité tend à enfermer le sujet dans des impasses. Un des ressorts de cette entreprise, quel que soit son niveau, réside dans le plaisir de fonctionnement partagé avec l’enfant. Plaisir qu’il pourra s’approprier, et nous verrons comment, pour développer un travail de culture propice au domptage des forces pulsionnelles en les inhibant quant au but. Forces qui, à l’état brut, pourraient mettre en péril le théâtre lui-même.
Dans ce qui va suivre, nous allons essayer d’apprécier la qualité de la relation que l’enfant entretient avec lui-même, avec son corps, avec sa vie psychique, autrement dit d’évaluer les capacités réflexives de son moi. Elles se mesurent à l’aune de ce qui se passe au sein de la relation transférentielle, en consultation, en séance individuelle ou de groupe, voire en institution. C’est aussi sur les bases de cette relation que la réflexivité sera appelée à se développer.
Deux cas de figure opposés
Lorsqu’un enfant vient consulter parce qu’il se sent angoissé, nous pouvons considérer que nous sommes dans des conditions de travail suffisamment bonnes. Il ignore sans doute la signification de son angoisse et le scénario fantasmatique qui la sous-tend, mais il est en contact avec elle.
En d’autres circonstances, des parents peuvent demander une consultation parce qu’ils souffrent du comportement de leur enfant. Mais, celui-ci ne se sent nullement angoissé. Les doléances des proches tendent à prouver que l’affect n’a pas été simplement réprimé sous le coup d’un refoulement réussi : il est expulsé sur l’entourage, avant d’avoir été ressenti.
L’un et l’autre enfants se sentent mal : sur un plan psychique pour celui qui s’en plaint ; de façon littérale chez celui qui reste étranger à ses affects. Le premier dispose d’une capacité d’auto-observation et de représentations de mot lui permettant d’exprimer ce qu’il ressent de manière plus ou moins différenciée et même de décrire les conditions de la survenue de son angoisse. A contrario, l’angoisse du second s’évacue le plus souvent par la motricité, voire dans des somatisations diverses et variées. Faute d’être qualifiée, elle n’est pas reconnue comme affect par l’enfant lui-même et rarement par sa famille.
Chacun de ces enfants a suivi une trajectoire différente aboutissant à deux tableaux opposés : le premier se situe dans une lignée névrotique, l’affect subissant l’action du refoulement ; le second dans une lignée traumatique, l’affect représentant essentiellement une menace économique. Cette distinction implique des modes d’approche spécifiques quant à la possibilité d’intéresser l’enfant à son fonctionnement psychique.
La qualification de l’affect
L’affect est la part quantitative de la pulsion, une force qui ne demande qu’à se décharger et dont l’expression ultime, au sein du moi, est la sensation. Par son biais, le moi est en contact avec la pulsion. C’est pourquoi, nous considérerons les destins de l’affect comme un prototype du processus réflexif.
La sensation, manifestation consciente de l’affect, dépend de la liaison de celui-ci avec des représentations. La liaison affect / représentation le qualifie en tant que tel. Elle correspond à une inhibition de la décharge. Qualification de l’affect et inhibition de la décharge font partie d’un processus que A. Green a appelé fonction objectalisante (Green, 1984, p. 246). À l’inverse, la déliaison libère la décharge en désolidarisant l’affect de la représentation. Ce qui a pour effet de le déqualifier.
Lors du refoulement, l’affect se détache de la représentation et subit divers destins : la répression, le déplacement sur une représentation substitutive ou sa transformation en angoisse. L’affect subsiste dans l’inconscient à l’état d’amorce et ne cherche qu’à se déployer à nouveau. Citons S. Freud : « un affect ne survient pas tant qu’il n’a pas réussi la percée vers une nouvelle représentance dans le système Cs. » (Freud, 1915e, p. 221). C’est dire que, par l’action du refoulement, l’affect subit une déqualification relative car les investissements d’objet sont maintenus.
En cas de déliaison plus prononcée, l’affect peut se déqualifier jusqu’à retourner à ses formes premières, énergétiques, inaccessibles psychiquement. À force de désobjectalisation, le sujet se trouve coupé de ses forces vives, pulsionnelles. En un mot, il ne se sent plus. A. Green rapporte cette disjonction radicale à une faille au sein de la cellule primordiale de la représentation (cité par Smadja, 2004, p. 1257). Cellule composée de l’investissement issu du soma et des premières traces perceptives. Cette déliaison extrême, d’origine traumatique, se situe au-delà du refoulement. Nous allons en chercher la trace au niveau du double retournement qui, comme S. Freud l’a défini, est le premier destin pulsionnel (Freud, 1915c, p. 163).
Le processus de qualification de l’affect, dans sa phase inaugurale, requiert une aide extérieure. La décharge de la tension interne inhérente aux besoins vitaux entraine des modifications dans le corps, mais n’apporte aucun soulagement. Au mieux, ces modifications ont une valeur expressive pour l’objet et sa réponse adaptée apporte la satisfaction attendue. Celle-ci s’accompagne d’un affect de plaisir vécu au contact de l’objet. Notons au passage que l’affect de plaisir intègre nécessairement la part de déplaisir qui a motivé l’intervention secourable.
Cette expérience de satisfaction dote les traces perceptivo-motrices liées à la présence de l’objet d’une valeur attractive. Dès lors, la voie est ouverte pour que la décharge suivante investisse les traces de la satisfaction précédente et l’image mnésique de l’objet qui lui est associée. La satisfaction est hallucinée jusqu’à la prochaine rencontre effective avec l’objet. Si ce dernier ne se présente pas suffisamment conformément à ce qui est attendu pour maintenir un continuum d’investissement, l’affect de plaisir ne tarde pas à se changer en son contraire : du déplaisir. Au-delà d’un certain seuil, que S. Freud qualifie d’expérience vécue de douleur (Freud, 1950c 1895, p. 628), la tension interne, excessive, barrant toute possibilité de plaisir, désorganise les premières représentations objectales. L’image mnésique de l’objet hostile associée à cette expérience douloureuse est désinvestie durablement ; seules subsistent des traces perceptivo-motrices éparses. La décharge emprunte de nouveau les voies courtes, perceptives, motrices ou somatiques et instaure une solution de continuité dans le processus de qualification de l’affect. Charge à l’objet de relier ce qui a été délié, de rétablir le contact avec le sujet et du sujet avec lui-même. Bref, de faire en sorte qu’il se sente mieux, dans les deux sens du terme. Nous y reviendrons à propos du travail de l’analyste.
Double retournement et intériorisation de l’objet
Le premier cas de figure cité plus haut, le plus accessible au traitement psychanalytique classique, suppose que le processus de qualification de l’affect a été intériorisé. Il ne dépend plus de la présence réelle de l’objet. Un objet a été intériorisé et traduit en sensations la charge énergétique de la pulsion, comme le faisait précédemment l’objet primaire. Nous dirons, à la suite d’A. Green que le sujet se traite comme il a été traité, son propre corps se substituant au monde extérieur (Green, 1966–1967, p. 126). Il fait référence au deuxième temps (b) du double retournement pulsionnel, auto-érotique, durant lequel la pulsion se détache de l’objet du besoin pour investir les zones érogènes qui étaient en contact avec celui-ci. Au cours de ce temps auto, du fait du retournement sur le corps propre et du renversement de l’activité en passivité, le sexuel s’émancipe du vital sur lequel il s’étayait au temps précédent (a) (Laplanche, 1970, p. 149). Il reste que ce temps moyen réfléchi comme le nomme S. Freud (Freud, 1915c, p. 175) est narcissique, c’est-à-dire sans objet.
Le troisième temps © du double retournement parachève le processus réflexif en l’objectalisant, étant entendu que l’objet désormais recherché n’est pas le même que celui qui a été initialement perdu. L’un était visé par le besoin ; l’autre l’est par la pulsion sexuelle. L’un précède la différenciation moi / non-moi ; l’autre s’inscrit dans une dialectique de séparation et de reliaison : seulement dedans, aussi dehors (Botella, 2001, p. 127). Le seulement dedans relève de l’auto-perception et inaugure les capacités de transformation de la part quantitative de la pulsion en sensations, en les associant à un scénario fantasmatique. D.W. Winnicott pose comme fondateur de ce processus d’introjection la survivance de l’objet à la destructivité (Winnicott, 1971b, p. 126 & suivantes). Nous allons y revenir.
Jusqu’ici, nous avons envisagé le double retournement sous l’angle des pulsions sexuelles dans leur opposition aux pulsions d’auto-conservation et le destin de l’affect dans son accès à la conscience comme modalité de contact du sujet avec lui-même. Après 1920, S. Freud fait l’hypothèse d’affects inconscients (sentiment inconscient de culpabilité ou besoin de punition, Freud, 1924c, p. 18 & 21) qui pose le problème de la réflexivité selon une nouvelle perspective : celle de la différenciation des instances de l’appareil psychique à partir de la dualité pulsions de vie / pulsions de mort. En deuxième topique, la capacité d’auto-observation du moi est dévolue au surmoi.
Reprenons le double retournement en nous centrant sur le destin de la pulsion de mort. Au temps a, la plus grande part de la destructivité, celle qui n’est pas intriquée par le masochisme érogène, est projetée sur l’objet sous la forme de pulsion d’agression, afin de protéger le moi immature de l’auto-destruction. Au temps b, l’opposition du monde extérieur à l’exercice de cette violence sur l’objet impose un abandon de ce dernier qui est remplacé par la personne propre. Le retournement sur soi de la pulsion d’agression conduit à un clivage relatif du moi qui est à l’origine du surmoi (Rosenberg, 1989, p. 131). Le surmoi devient le dépositaire de la destructivité réintrojectée. La destructivité initialement dérivée sur l’objet est maintenant projetée dans le surmoi, réalisant une projection externe au moi mais interne à l’appareil psychique (Ibidem, p. 132).
Le surmoi entretient avec le moi dont il s’est scindé les mêmes relations d’agression que le moi entretenait avec l’objet. Le moi actif au temps a devient passif dans le temps b du double retournement et est soumis au sadisme du surmoi. B. Rosenberg rappelle que ce temps est sans objet. Ce n’est pas le temps du masochisme mais celui du sentiment inconscient de culpabilité ou auto-sadisme (Rosenberg, 1982, p. 46). À la rigueur, on pourrait parler de masochisme comportemental. Terme qui conviendrait bien à notre deuxième cas de figure.
Le temps c du double retournement sera celui du masochisme proprement dit (masochisme moral), qui se caractérise par la recherche d’une hétéro-punition, objectalisée et favorisant l’intrication pulsionnelle. Hétéro-punition qui sera supportée par le père œdipien. On conçoit que la culpabilité soit désormais susceptible d’être introjectée. Ultérieurement, elle pourra se transformer en angoisse dès lors que la représentation qui lui était attachée a été refoulée. On retrouve ici, notre premier cas de figure.
En deuxième topique, le surmoi s’inscrit en tiers entre le moi et le ça, dans le sens où il constitue une ligne de défense, une force d’intrication supplémentaire contre la destructivité, les deux précédentes étant le masochisme érogène et la projection sur l’objet. Aussi, tout processus de liaison / déliaison / reliaison entre affect et représentation au sein du moi se déroule-t-il sous la supervision du surmoi.
Les modalités du processus réflexif
Le processus réflexif, dont nous venons d’exposer les grandes lignes, se décline selon divers modalités : se sentir, se voir et s’entendre (Roussillon, 2008, p. 8). Chaque niveau est une ressaisie du précédent, en commençant par la possibilité de s’auto-affecter (se sentir) que nous avons détaillée ci-dessus. Se voir renvoie à l’intériorisation du miroir du visage maternel (Winnicott, 1971a) et à la fonction auto-observante du surmoi. Quant à s’entendre, c’est le degré le plus achevé de réflexivité. Il se déploie dans le jeu de la liaison / déliaison / reliaison entre représentations de chose et représentations de mot.
La capacité de l’enfant ou de l’adolescent à jouer sur les différents registres de la réflexivité est déterminante dans le choix du cadre thérapeutique et dans la conduite de la cure. De les aider à démêler les conflits inconscients à l’origine de leurs difficultés ne pose pas de problème technique majeur pour certains. Ils ont déjà une vie psychique intériorisée qui s’exprime sur un plan symbolique et le travail peut se dérouler dans un cadre classique. Avec d’autres, au contraire, la tâche est plus ardue car ils présentent ce que l’on pourrait appeler un défaut d’intériorité (second cas de figure). Leurs intérêts semblent entièrement tournés vers le monde extérieur. Ils vivent dans l’actuel et l’immédiateté. L’expression agie de leurs conflits met à l’épreuve les modalités habituelles de traitement. À défaut d’être mentalisés, ils sont exportés sur la scène relationnelle. La tension ne résulte plus de l’opposition entre des mouvements psychiques inconciliables ; elle tend à s’instaurer entre l’enfant et son analyste qui devient le dépositaire de la part inélaborée du conflit. Le cadre-même des séances peut être mis à mal, comme pour vérifier la pérennité de l’environnement.
Là où nous en sommes de notre développement, il apparaît que l’intérêt de l’enfant pour son fonctionnement psychique peut être barré plus ou moins durablement selon la qualité des expériences vécues antérieurement. Celles qui sont satisfaisantes favorisent le contact avec soi-même ; les expériences douloureuses sont un repoussoir difficile à surmonter. D’autant plus difficile à surmonter que les expériences traumatiques ont été précoces et répétées.
Le psychanalyste et les équipes soignantes doivent alors faire preuve d’habileté technique et inventer des cadres de travail qui ne confrontent pas directement à leurs failles ces patients particulièrement étrangers à leur fonctionnement psychique. Ce serait courir le risque de renforcer leur fuite en avant et de les éloigner un peu plus de leur monde interne.
Le destin de la destructivité est ici au premier plan. L’enjeu premier du traitement sera de permettre la projection de cette destructivité (temps a du double retournement). Lorsque pour le sujet, la survivance de l’objet est incertaine les attaques portent sur le cadre (l’environnement), afin de s’assurer de sa solidité. Autant que faire se peut, nous choisirons un cadre qui plie mais ne rompt pas et qui permet la diffraction de la violence sur plusieurs objets. Nous pensons au travail institutionnel, aux petits groupes ou au psychodrame. Un traitement individuel est envisageable, à condition d’être particulièrement contenant. Nous en donnerons un bref aperçu.
Quant à la technique, elle consistera à lier et relier libidinalement la destructivité à l’œuvre au sein de la relation transférentielle, en se posant comme objet d’adresse de cette violence projetée et en y survivant. Survivre, comme dit D.W. Winnicott, c’est ne pas appliquer de représailles (Winnicott, 1971b, p. 127) : tenir le cadre, maintenir une capacité de rêverie (Bion, 1962, p. 54) malgré la force de la compulsion de répétition. Ce qui est en jeu, c’est de créer les conditions du temps c du double retournement, à savoir l’intériorisation d’un objet favorisant le processus d’introjection pulsionnel.
Vignette clinique
Attila est un préadolescent qui, dès le premier entretien, noircit mes feuilles de croix gammées. Il m’investit sans détour d’une grande violence et semble ne pas percevoir l’angoisse qui transpire par tous les pores de sa peau. Durant de longs mois d’une psychothérapie intensive, il se tient à distance dessinant des scènes de guerre en me tournant le dos. Lorsque je trouve l’opportunité de traduire ses productions comme une adresse qui m’est faite, Attila m’inclut au cœur de son champ de bataille. Je transforme progressivement ce premier contact en jeu psychodramatique. Attila se colle à moi. La répétitivité des scénarios explosifs, malgré mes petites variations, peine à contenir sa désorganisation. Attila est soumis à un régime de tension / décharge qu’aucun surplomb de sa part et qu’aucune de mes interventions ne viennent tempérer. Épuisé, ma capacité de rêverie à bout de souffle, je finis par mettre un terme à ce jeu trop excitant.
La séparation que je lui impose a pour conséquences des attaques du cadre : retards, absences, pique-niques en séance. Attila accumule les provocations que j’interprète comme des tentatives de me faire partager son insécurité intérieure, alors qu’il ne trouve pas en lui les ressources nécessaires pour déployer une activité de rêverie de quelque ordre que ce soit. Échec du temps b du double retournement. Parallèlement, il met à feu et à sang son environnement familial et scolaire. Les sanctions qu’il s’attire ne font qu’alimenter son sentiment de persécution. Ce masochisme comportemental paraît être la solution qu’il a trouvée pour ne pas perdre contact avec des objets mal intériorisés. Nous sommes bien loin de la recherche d’un père œdipien.
Et pourtant, dans ce contexte chaotique, après deux années de traitement, je l’entends un jour me dire : « hier au collège, j’avais envie de faire une bêtise, mais je me suis dit que j’allais avoir des ennuis ! » Preuve s’il en est qu’une petite voix, en lui, commence à remplir une fonction réflexive. S’inaugure alors la possibilité de tiercéiser son régime prévalent de tension / décharge. Quelques temps après cette réflexion, à la veille des grandes vacances, Attila me fait part de ses interrogations concernant ma vie privée et mes occupations estivales. Cette tentative d’élaboration du fantasme de scène primitive ouvre la voie à un traitement psychique de son excitation pulsionnelle débordante et dévastatrice. Autrement dit, il est au seuil d’une pensée réflexive.
Une élaboration plus détaillée de cette cure a été publiée sous le titre « Tentatives d’intériorisation d’un surmoi chez un préadolescent en psychothérapie » dans la dernière Monographie du Centre Alfred Binet, parue en juin 2016. L’ensemble des textes exposés lors de la 47ème journée de travail du Centre Alfred Binet (décembre 2014) et des articles supplémentaires y ont été regroupés. Voici le lien qui permet d’y accéder :
http://www.inpress.fr/project/comment-interesser-lenfant-a-son-fonctionnement-psychique/
Pierre DENIS
Bibliographie :
Bion W.R. (1962), Aux sources de l’expérience, Paris, PUF, 1991.
Botella C. & S. (2001), La figurabilité psychique, Paris, In Press Éditions, 2007.
Freud S. (1915c), Pulsions et destins des pulsions, OCF‑P XIII, Paris, PUF, 1988, pp. 163–185.
Freud S. (1915e), L’inconscient, OCF‑P XIII, Paris, PUF, 1988, pp. 205–244.
Freud S. (1924c), Le problème économique du masochisme, OCF‑P XVII, Paris, PUF, 1992, pp. 9–23.
Freud S. (1950c 1895), Esquisse d’une psychologie, in Lettres à Wilhelm Fließ, 1887~1904, Paris, PUF, 2006, pp. 593–693.
Green A. (1966–1967), Le narcissisme primaire : structure ou état, in Narcissisme de vie, narcissisme de mort, Paris, Les Éditions de Minuit, 1983, pp. 80–132.
Green A. (1984), L’objet et la fonction objectalisante, in Propédeutique, la métapsychologie revisitée, Seyssel, Champ Vallon, 1995, pp. 229–266.
Laplanche J. (1970), Vie et mort en psychanalyse, Paris, PUF.
Rosenberg B. (1982), Culpabilité et masochisme moral ou La culpabilité comme « négatif » du masochisme, in Masochisme mortifère et masochisme gardien de la vie, 1991, Monographie de la RFP, pp. 31–54.
Rosenberg B. (1989), Pulsion de mort et intrication pulsionnelle ou La pulsion de mort dans la construction de l’objet et de l’appareil psychique ou La pulsion de mort et la dimension masochique de l’existence, in Masochisme mortifère et masochisme gardien de la vie, 1991, Monographie de la RFP, pp. 123–159.
Roussillon R. (2008), Le transitionnel, le sexuel et la réflexivité, Paris, Dunod.
Smadja C. (2004), La dépression inachevée, in Revue Française de Psychanalyse, 4/2004, Vol. 68, p. 1239–1252.
Winnicott D.W. (1971a), Le rôle de miroir de la mère et de la famille dans le développement de l’enfant, in Jeu et réalité. L’espace potentiel, Paris, Gallimard, 1975, pp. 153–162.
Winnicott D.W. (1971b), L’utilisation de l’objet et le mode de relation à l’objet au travers des identifications, in Jeu et réalité. L’espace potentiel, Paris, Gallimard, 1975, pp. 120–131.