Les Enfants de la psychanalyse font peau neuve

Chères lec­trices, chers lec­teurs,

Nous sommes heu­reux de vous pré­sen­ter notre nou­veau site : Les Enfants de la psy­cha­na­lyse ont fait peau neuve, et nous remer­cions infi­ni­ment San­tia­go Zulua­ga sans qui cette mue n’aurait pas été pos­sible. Vous y retrou­ve­rez les anciens articles, les plus récents, ain­si que de toutes nou­velles publi­ca­tions. 

Vous pour­rez y reprendre vos marques d’origine tout en décou­vrant quelques rema­nie­ments, notam­ment la créa­tion d’une rubrique « Dos­siers » via laquelle nous essaie­rons de pro­po­ser ponc­tuel­le­ment des textes autour de l’approfondissement d’un thème, comme nous l’avions inau­gu­ré avec celui de la trans­mis­sion, et qui vient aujourd’hui s’enrichir de plu­sieurs contri­bu­tions.

Un entre­tien avec Oli­vier Nicolle inter­roge les enjeux incons­cients de la trans­mis­sion qui opèrent au sein des écoles et des ins­ti­tu­tions psy­cha­na­ly­tiques, des allé­geances incon­di­tion­nelles aux fré­né­sies scis­si­pares. 

Anne Homer Kof­fi et Samuel Lan­na­dère pré­sentent le der­nier livre de Nico­las Dis­sez, Les apo­logues de Jacques Lacan, sus­cep­tible de consti­tuer selon eux un véri­table outil de trans­mis­sion, d’une forme ori­gi­nale à la por­tée aus­si bien théo­rique que cli­nique.

Albert Louppe revient sur la trans­mis­sion de la réfé­rence à la psy­cha­na­lyse en CMPP, en inter­ro­geant le tra­vail ana­ly­tique sans divan dans son lien avec le roc du bio­lo­gique.

Par ailleurs, Anne-Sophie Bour­daud pro­pose une réflexion sur le tra­vail du musi­cien jouant sans cesse avec ses limites tant psy­chiques que cor­po­relles, et dont la quête de soi, telle Alice per­due au Pays des mer­veilles, se révèle impré­vi­sible et trou­blante.

Alif Bou­harb déve­loppe l’idée d’une charge hal­lu­ci­na­toire du lan­gage dans la trans­mis­sion psy­chique et le tra­vail de sym­bo­li­sa­tion.

Éric Flame pour­suit sa Chro­nique des mots du temps en décryp­tant cette fois-ci le terme d’« intel­li­gences ».

Du côté des arts, Audrey Louis revient sur la pièce Extinc­tion du met­teur en scène Julien Gos­se­lin, qui ras­semble des textes de trois auteurs autri­chiens qui ne sont pas étran­gers à la psy­cha­na­lyse.
Julia Pélis­sier et Mathieu Petit-Gar­nier s’intéressent aux enjeux psy­chiques indi­vi­duels et fami­liaux révé­lés par Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps, der­nière pro­duc­tion d’Arte réa­li­sée par le docu­men­ta­riste Rémi Lai­né ; accom­pa­gnés de Cécile Corre, ils se sont entre­te­nus avec lui sur la fabri­ca­tion de ce film. 

S’il est de cou­tume d’adresser ses vœux avant la fin du mois de jan­vier, n’en déplaise à l’usage : dans un monde où les dis­cours semblent de plus en plus ver­rouillés par la peur et la pen­sée unique, nous sou­hai­tons que cette revue puisse vous offrir un espace d’ou­ver­ture, de créa­ti­vi­té et d’im­per­ti­nence. Alors, bonne lec­ture, et mieux vœux tard que jamais.